J’interviendrai le 18 Septembre dans le workshop Visual Testimony and the archive à Exeter dans le cadre du projet 1914FACES2014 organisé par le Pr David Houston Jones et le 16 octobre 2014 dans le colloque Lyon sur le front de l’arrière 1914-1918 organisé à Lyon par N.Beaupré, E.Cohen, M.Derrien, S. Frioux et C.Sorrelle (LAHRA – CHEC, Université Clermont Ferrand 2 – Sciences Po Lyon), les 16 et 17 octobre 2014 sur le fonds du docteur Albéric Pont récemment acquis par la BIU Santé (Paris Descartes).
Visual Testimony and the archive – Exeter, september, 18th 2014
This workshop considers the capacity of the archive to produce visual testimony. In particular, we examine the documentary traces of the First World War with particular attention to photography and film. What is the significance of these and other visual media for our understanding of the legacy of the gueules cassées (the facially injured soldiers of WWI)? As part of our inquiry into the cultural legacy of the gueules cassées, we examine the uses to which archival images have been put, from magic lantern slides to newsreel footage and the intertwining of the documentary and the fictional in features such as Gance’s J’accuse (1919).
Lyon sur le front de l’arrière 1914-1918 – Lyon, 16 et 17 octobre 2014
Programme à télécharger : Lyon sur le front de l’arrière
Titre de l’intervention : « Immobiliser, réparer, appareiller : le docteur Albéric Pont (1870-1960) et la stomatologie lyonnaise à l’épreuve des blessures de la face durant la Grande Guerre ».
L’objectif de cette communication est de proposer une analyse du fonds Albéric Pont récemment acquis et inventorié par la BIU Santé (Paris Descartes), qui n’a jusqu’ici jamais été étudié, dans la perspective d’un questionnement sur le rôle de la Grande Guerre dans l’histoire des sciences et des techniques médico-chirurgicales.
L’étude se centrera sur les pratiques du Docteur Pont, stomatologue lyonnais. Il s’agit en premier lieu de montrer dans quelle mesure Pont a pu réinvestir des techniques inventées et utilisées avant 1914 dans le soin des blessures de la face et sa reconstruction durant la Grande Guerre, et en second lieu d’analyser les innovations et les transformations de sa pratique induites par ces nouvelles blessures, ce qui suppose de comprendre la fonction et la place des blessés devenus patients dans le parcours de Pont. L’analyse portera ainsi tout autant sur les écrits et communications du Dr Albéric Pont avant, pendant et après guerre que sur les documents médicaux concernant directement les blessés (albums regroupant les certificats médicaux, photographies, moulages et céroplasties).
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